En cette période délicate, j'interviens ponctuellement dans une émission Spéciale Confinement proposée par Radio-Calade. Voici le texte de cette 2ème interview, réalisée avec Eddy, mon compère de Recto-Verso !
Eddy : (intro) C’est le moment de retrouver David Petit-Laurent, alias DPL, mon compère de Recto- Verso, afin qu’il nous raconte sa vie de confiné. Bonjour DPL, je viens prendre de tes nouvelles, en direct sur les ondes de Calade 100.9, et première question qui va droit au but : est-ce que tu vas bien, toi, et tes proches ? DPL : Bonjour Eddy, et bonjour chers auditeurs de Calade 100.9. Je te remercie de poser la question, et je te confirme que tout va bien de mon côté. Il faut dire que je n’ai croisé personne depuis dix jours, j’applique à 100% le confinement, donc le risque de contamination est presque nul. Aux dernières nouvelles, mes proches vont bien… mais maintenant que tu m’y fais penser, ça fait au moins trois jours que je n’ai pas de nouvelles de mes parents. Eddy : Trois jours ? Est-ce que, d’habitude, vous vous échangez des messages tous les jours ? DPL : Oui, et là, silence radio depuis trois jours… je pense qu’ils ont dû s’engueuler, le confinement ne doit pas leur réussir ! Eddy : Ce sont les dommages collatéraux de la situation, j’espère que ça leur passera vite… Mais sinon, toi, DPL, comment vis-tu cette deuxième semaine de confinement ? DPL : Mon cher Eddy, à ma grande surprise, je le vis plutôt bien ! Finalement, ne voir personne, ne parler à personne, c’est assez reposant… Mieux, je me suis même rendu compte que certaines choses ne me manquaient pas du tout, mais alors pas du tout ! Eddy : Je prends le risque, je te pose la question, qu’est-ce qui ne te manque pas du tout ? DPL : Les radars. Etant donné que je ne prends plus la voiture pour aller travailler, puisque je travaille de chez moi, je n’ai plus ce problème de risque de perte de points parce que j’appuie un peu trop sur l’accélérateur. Mais me manquent encore moins les gens qui freinent lorsqu’ils passent près d’un radar ! Alors ces gens-là, ils m’énervent ! En gros, tu roules tranquille à 70 km/h, parce que c’est limité à 70, donc t’es dans les clous. Un panneau annonce un radar à 200 mètres, les mecs, ils appuient sur le frein pour passer devant le radar à 50 km/h. A croire que ces gens-là se disent que si on passe vachement moins vite devant le radar, on allait leur rendre leurs points perdus ! Eddy : Je comprends ton énervement, ça crée une circulation en accordéon… D’autres choses qui ne te manquent pas du tout ? DPL : Je t’ai parlé des radars, et donc de mes trajets en direction du boulot. Quand j’arrive au boulot, Eddy, d’après toi, quelle est la première chose que je fais ? Eddy : Eh bien, tu allumes ton ordinateur, et tu commences à travailler ? DPL : Sacré toi, j’y croirais presque ! Non, la première chose que je fais, c’est d’aller à la machine à café. On ne commence jamais le boulot sans la pause café, c’est sacré ! Et là, à la machine à café, y’a quelques typologies de personnes qui ne me manquent pas du tout. Car même si c’est un lieu de pause, où on souffle un peu, il y a toujours des personnes qui viennent nous énerver. Bon, j’avoue, je m’énerve pour un rien… Mais là n’est pas le sujet. Eddy : Peut-être qu’un jour on fera une émission spéciale sur tout ce qui t’énerve, mais là, DPL, je n’ai que quelques minutes à t’accorder. Qui sont donc ces gens qui t’énervent à la machine à café ? DPL : Eddy, il y a tout d’abord celui qui ne sait jamais ce qu’il va prendre. Pourtant, c’est pas comme si c’était la première fois qu’il découvrait la machine à café. Le mec, il vient deux à trois fois par jour devant, mais il trouve encore le moins de réfléchir sur ce qu’il veut. Alors que dans l’entreprise, on sait tous qu’il va prendre un cappuccino ! Après, il y a celui qui arrive devant la machine à café et qui, comme à chaque fois, n’a jamais de monnaie. Et là, il se tourne vers moi, avec ses yeux de petit chat, me suppliant de le dépanner d’une petite pièce. Il m’a pris pour la BDC ? Eddy : La BDC ? C’est quoi ? DPL : La Banque Du Café, c’est comme la Banque De France, mais version café. Donc moi, bonne poire, je dépanne le mec, sauf qu’il ne me rembourse jamais, jamais il m’offre un café pour me remercier… avec tout ce qu’il me doit en café, j’aurais pu m’offrir… une machine à café pour mon télétravail ! Eddy : Est-ce que tu seras content de revoir ce collègue de travail, malgré tout, quand la crise du confinement sera terminée ? DPL : S’il me rembourse, bien sûr ! Eddy : DPL, rassure-moi, il y a quand même des choses qui te manquent ? DPL : Bien sûr, et pour commencer, les enregistrements de Recto-Verso, l’émission qui retourne la Calade, avec toi, avec Matthieu à la réalisation, et aussi Florent Hénon notre chroniqueur improvisateur. J’ai hâte de pouvoir retrouver toute l’équipe pour un nouvel enregistrement plein d’humour et d’impertinence. Même si j’avoue que ça ne me manque pas de prendre un zéro pointé à tes blind test. Là, je profite du confinement pour peaufiner ma culture musicale. Eddy : Ah, tu en profites pour écouter les grands standards du rock, comme Led Zeppelin, Deep Purple, ou encore Chuck Berry, Jimmy Hendricks ? DPL : Euh… je pensais plus à la Compagnie Créole, La Bande à Basile, les Forbans et Joe Dassin… Mais passons… pour reprendre ta question initiale, il y a quand même certaines choses qui me manquent, comme déjà, la machine à café du boulot. C’est quand même l’endroit le plus sympa du boulot. Eddy : DPL, si je résume, ce que tu préfères, dans ton boulot, c’est la pause café ? DPL : T’as tout compris ! Si l’être humain aimait travailler, ça se saurait ! Après, ce qu’il me manque, c’est le self de mon entreprise. Car là, en vivant à 100% chez moi, je dois me faire à manger à midi et le soir, ce qui veut dire aussi deux fois plus de vaisselles à faire. Et puis je n’ai pas de friteuse chez moi, donc le steak frites du self, c’est fini, et là, je le vis pas bien. D’ailleurs, j’ai déjà perdu deux kilos depuis le début du confinement… Eddy : C’est peut-être un mal pour un bien, par rapport à ton petit bidon, qu’en penses-tu ? DPL : Tu insinues que j’avais un léger embonpoint ? Et qu’il fallait que je perde du poids ? On en reparlera en direct, lorsque le confinement sera terminé ! D’ailleurs, j’y pense, il est dit qu’on ne peut pas faire de sport collectif, à cause du risque de contamination. Le tennis, c’est un sport individuel, où les deux adversaires ne se touchent pas et sont séparés par un filet. Tu crois qu’on pourrait se faire un match ? ça me manque de taper dans la balle ! Eddy : On va éviter en ce moment, désolé, mais promis, on essaie de se caler ça plus tard. Histoire de finir sur une note positive, DPL, qu’est-ce qu’il te manque le plus en ce moment ? DPL : Outre les petites stagiaires du marketing, je te dirai que ce qui me manque le plus, en ce moment, c’est d’aller prendre un café en Rue Nat. Samedi dernier, avec le beau ciel bleu, je n’avais qu’une seule envie, prendre un verre sur l’une des terrasses de la Rue Nat, et simplement profiter du magnifique décor que nous offre la Calade. Je pense que quand le confinement sera terminé, je ne vais pas dormir pendant deux jours ! Eddy : Parce que tu vas faire la fête ? DPL : Non, parce que je vais aller prendre un café dans tous les bistrots de la Rue Nat’, et ça va m’empêcher de dormir ! Eddy : J’ai eu peur que tu boives sans modération… DPL : Pas le genre de la maison… enfin, je dis ça au cas où mes parents nous écouteraient… bref, cher Eddy, c’était mon bilan du jour sur le confinement, certaines choses ne me manquent pas du tout, d’autres complètement… mais ce qui est sûr, c’est que je suis de tout cœur avec les Caladois et les Caladoises, vivement qu’on se retrouve tous en Rue Nat pour trinquer, avec un café ou autre chose, dans un des bistrots de la Calade ! CONCLUSION EDDY
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Si on nous avait dit cela un jour, à savoir qu'on serait en confinement, obligé de rester à domicile pour "sauver le monde", on ne l'aurait pas cru. Et pourtant, c'est bien la situation du moment. Afin de faire garder le moral à ses auditeurs, Radio Calade a lancé une émission spéciale sur le confinement, dans laquelle j'interviens de temps à autre, de manière, forcément, décalé, absurde, humoristique, façon DPL. Voici le texte de la première intervention, échange entre l'animateur (Benoit) et moi-même :
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DPL's Blabla ?De l'actualité, des textes inédits, mais aussi des divagations diverses et variées... Archives
April 2024
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