Il y a un mois, j'étais allé me balader, non pas sur l'avenue, le coeur ouvert à l'inconnu, mais sur les bords de Saône. Et je m'étais dit : "wahou, c'est quand même une belle région, dommage qu'il y ait plein de détritus au bord des chemins". Et du coup, je m'étais (re)dit : "la prochaine fois, prends un sac plastique". Et vous savez quoi ? Profitant d'un jour off, j'y suis retourné ce matin. Et vous savez quoi bis ? J'ai fait ce que je m'étais dit il y a un mois, j'ai pris un sac poubelle pour ramasser les différents détritus que je trouverais. Et vous savez quoi ter ? En 4km de marche, le sac était rempli... Qu'ai-je ramassé ? Des sachets de miam miam, des paquets de mouchoirs, de clopes, des canettes, des bouteilles, des cartons de pizza, de bières, bref, plein de choses qui n'ont rien à faire sur un chemin, mais plutôt dans une poubelle. Loin de moi de sortir la flamme de l'écologie, mais juste la flamme du respect de ce qui nous entoure, juste ça, juste le respect. Je ne sais plus quel politicien avait dit que l'écologie ne devrait pas être un parti, mais une partie prenante de chaque programme politique, je suis aligné avec ça. Après tout, avoir un minimum de "bases" en écologie, c'est comme avoir un minimum de bases dans le rapport à autrui. C'est comme si demain, je montais un parti politique qui s'appellerait "Bonjour, Merci, et Au Revoir" (le BMAR ? pas facile prononcer), parce que les gens ne disent plus Bonjour, Merci, et Au Revoir (le "Bonne Journée" fonctionne aussi, hein !). Quand je vois que certains commerçant rappellent que ça ne coûte pas plus cher de dire Bonjour... faut-il légiférer pour dire bonjour ? Ouvertement provocateur, puisqu'on est dans une société où on légifère au moindre fait divers, sans creuser le fond du problème. Avant de légiférer à tout-va, redonnons le sens des lois, soyons pédagogues sur le pourquoi et le comment. Et concernant le gros sac plastique de détritus du jour, rappelons à chacun que nous sommes tous responsables de nos actes, et que ceux-ci ont tous des conséquences (à court, moyen ou long terme, conséquences bénéfiques ou maléfiques), et que nous devons répondre de nos actes. L'égarement passager peut se comprendre, mais le mépris permanent d'autrui, de la nature, de notre Mère Nature à tous, ça, non. Je ne dis pas qu'on changera le monde en une baguette magique, ni en prenant quelques photos des détritus, mais j'ose croire qu'on remettra de la Conscience, de la Responsabilité au Coeur de l'Individu. Arrêtons de rejeter toutes les responsabilités sur autrui (individu, communauté, corporation, entreprise, politique), et commençons par assumer nos actes, et ça sera un bon début. Et si en plus, on pouvait mettre en adéquation nos actes et nos paroles, alors on serait sur la bonne voie. En attendant, profitons quand même de Mère Nature tant qu'elle veut bien encore un peu nous couver, ça ne devrait pas durer éternellement...
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DPL's Blabla ?De l'actualité, des textes inédits, mais aussi des divagations diverses et variées... Archives
April 2024
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