Matthieu :
(intro) C’est le moment de retrouver David Petit-Laurent, alias DPL, de Recto-Verso, l’émission qui retourne la Calade. Pendant deux mois, il nous a raconté sa vie de confiné, on n’a jamais vraiment su où était la réalité, où était la fiction, mais il a eu le mérite de nous changer les idées le temps de ses chroniques. Cher DPL, bonjour, c’est un plaisir de te retrouver, et comme tu me disais hors antenne, c’est donc ton dernier passage sur nos ondes ? DPL : Hello mon cher Matthieu, et grand bonjour à toute la Calade déconfinée ! Eh oui Matthieu, c’est ça, c’est ma dernière petite chronique sur les ondes de Calade 100.9. On savait que ce jour arriverait, et c’est aujourd’hui. Je sais que c’est un moment triste, mais il paraît que toutes les bonnes choses ont une fin. Matthieu : Après, si tu souhaites faire encore des interventions sur notre antenne, on te trouvera un créneau, ça sera avec plaisir ! DPL : Merci Matthieu, mais j’ai peur, malheureusement, que cela ne soit pas possible. Chers auditeurs, chères auditrices, pendant deux mois, vous avez pu constater que je ne m’autorisais aucune censure, si j’avais quelque chose à dire, je le disais. Il faut donc que je sois honnête avec vous. Ce n’est pas moi qui ai décidé d’arrêter de faire ces chroniques, on m’a imposé ce choix. Matthieu : Comment ça ? Je ne comprends pas, on t’a demandé d’arrêter de faire tes chroniques ? DPL : Oui Matthieu, je suis désolé de te l’apprendre comme ça, en direct, à l’antenne, mais oui, il y a une mafia qui ne porte pas son nom qui m’a obligé à stopper les chroniques. Il y a une conspiration qui voulait réduire au silence mes différents coups de gueules radiophoniques, et malgré leurs menaces, je décide de balancer ces infâmes personnages, même pas peur des représailles ! Matthieu : Je crains le pire, DPL, je veux pas que tu aies des soucis à cause de nous ! DPL : J’assume, et je prends nos auditeurs et auditrices en témoins. La première personne de cette sinistre conspiration est ma mère ! Oui, ma maman ! Matthieu : Aïe… DPL, comment oses-tu dire que ta maman est un infâme personnage ? ça va pas de dire ça ? je sais de source sûre qu’elle a été bénévole auprès de la mairie pour la distribution des masques auprès de la population, c’est pas un infâme personnage, au contraire, c’est une très charmante maman qui aide ses concitoyens ! DPL : C’est une couverture Matthieu, elle faisait diversion, pur plan marketing, ne sois pas si naïf ! Sache que ma mère a grogné à chaque fois que j’ai parlé des bars de la Calade, de prendre un petit verre de Beaujolais. Elle m’a même dit qu’elle ne me ferait plus de poulet rôti frites le dimanche si je continuais à faire la promotion du Brouilly à l’antenne. Mais voilà, je ne cède pas au chantage, et tant pis pour le poulet frites du dimanche, il faut savoir faire des sacrifices ! Matthieu : Pour le coup, je suis d’accord avec ta maman, je te rappelle que la consommation d’alcool doit se faire avec modération, et à t’écouter dans tes chroniques, on n’est pas sûr que tu connaisses bien la définition du mot « modération ». DPL : Je ne suis pas surpris que tu prennes la défense de ma maman, je suis persuadé que tu fais partie de la conspiration… parce que la deuxième personne qui m’a fait des menaces, c’est un de tes collègues d’antenne, un certain Eddy BERNARD… Matthieu : Eddy ? ton acolyte de Recto Verso ? Difficile de te croire, vous formez le duo de ce divertissement diffusé de 18h à 20h le samedi, et de 20h à 22h le mercredi. Quand on vous écoute, on sent l’affinité qui vous lie, vous êtes amis, non ? DPL : Ah la la, Matthieu, quel jeune naïf tu es, c’est mignon… Est-ce que tu crois vraiment que l’amitié existe dans le showbiz ? Derrière le strass et les paillettes se cachent des clashs et des mitraillettes ! Pour les émissions dédiées au confinement, j’ai envoyé à la Rédac’ de Calade 100.9 toutes mes propositions musicales pour remonter le moral de la Calade, et tu sais quoi Matthieu ? Elles ont toutes été refusées, si ça c’est pas du complot conspirationniste, je sais pas ce que c’est ! Et qui était derrière tous ces refus ? Mister Eddy, ça ne fait aucun doute ! Alors oui, j’ai eu droit à un morceau d’ABBA, à un morceau la Compagnie Créole, mais c’était de la poudre aux yeux. Je vais te donner quelques exemples de tubes interplanétaires que je souhaitais en playlist, et tu me diras si tu trouves ça normal qu’on ne les ait pas passés à l’antenne. J’avais proposé « je te survivrai » de Jean-Pierre François, l’homme qui a que des prénoms dans son nom. Peter & Sloane avec « besoin de rien envie de toi », une vraie chanson d’amour comme on n’en fait plus, Richard Gotainer et son « Mambo du Decalco », histoire de faire bouger dans les chaumières, et bien sûr, le tube philosophique « Aimons-nous vivants », de François Valéry. Matthieu : Tube philosophique ? DPL : Bah oui Matthieu, voyons, écoute, je cite la chanson : « aimons-nous vivants, n’attendons pas que la mort nous donne du talent ». Avoue qu’on pourrait croire que c’est du Platon ! Matthieu : Mettre François Valéry au même niveau que Platon, il fallait oser, DPL l’a fait ! Bon, DPL, je ne suis pas sûr qu’il y ait une conspiration face à toutes tes propositions, c’est juste que Calade 100.9 a une grille musicale de qualité, et que malheureusement, tes propositions n’entraient pas dans nos standards. DPL : Conspiration !!! En tout cas, voilà pourquoi j’arrête mes chroniques à l’antenne, on ne veut pas passer toute la musique que j’aime, il est donc temps pour moi de m’éclipser… Matthieu : Rassure-moi, on te retrouvera toujours dans Recto Verso, l’émission qui retourne la Calade, aux côtés d’Eddy BERNARD ? DPL : Normalement oui, c’est vrai qu’on ne fait plus les enregistrements en public, mais on passe quand même des bons moments. Matthieu : Quel va être la suite, pour toi ? Tu vas retourner au boulot ? DPL : Non. Je vais tout plaquer pour faire le tour du monde. Et après j’irai élever des chèvres au Larzac, en chantant du Demis Roussos. Je vais écrire quelques livres de recettes Vegan, me laisser pousser les cheveux pour ressembler à mon idole Jean-Pierre François, et je donnerai des cours pour jouer au Morpion. C’est bien beau d’avoir parlé pendant deux mois du fameux « jour d’après », mais maintenant qu’on y est, faut passer à l’action, donc voilà mon programme… Matthieu : Eh bé, ça promet… DPL : Tu m’as cru ? Mais non, je déconne ! Tu me vois faire le tour du monde ? Moi qui ai peur en avion et qui ai le mal de mer ? Elever des chèvres, sérieux, autant manger du fromage de chèvre, oui, mais les élever, faut pas pousser. Ecrire un bouquin de recettes vegans ? mon dernier bouquin parlait de chips et de mayonnaise, et la suite devrait parler de saucissons et de steaks ! Quant à la coupe de Jean-Pierre François, tu sais bien que c’est pas possible, lui, il est blond, et moi, je suis, enfin, j’étais brun… Par contre, donner des cours de Morpion, ça, c’est possible, suis assez bon au Morpion… Bref, j’espère surtout que ma maman va me refaire du poulet rôti frites… Matthieu : Il faudra que tu sois gentil avec ta maman alors. CONCLUSION MATTHIEU Comme ma vie, c’est du cinéma, je vais prendre eddy mitchel et sa dernière séance
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Benoit :
(intro) C’est le moment de retrouver David Petit-Laurent, alias DPL, de Recto-Verso, l’émission qui retourne la Calade. Voilà maintenant presque deux mois que l’on écoute ses différentes aventures liées au confinement, et il faut reconnaître qu’il arrive toujours à nous emmener dans des sujets de discussions improbables. Que va-t-il nous raconter aujourd’hui ? Le suspense est insoutenable, accueillons sur notre antenne DPL. Salut DPL, comment ça va aujourd’hui ? DPL : Hello Benoit, et salutations aux caladoises et aux caladois ! ça va très bien, je te remercie, j’espère que c’est le cas pour tout le monde. C’est vrai que ça va faire bientôt deux mois que j’interviens ponctuellement pour raconter une sorte de journal de confinement. C’est dingue comme avec Radio Calade, on ne voit pas le temps passer ! Benoit : Merci pour le compliment ! DPL : Je t’en prie, et c’est sincère, c’est pas du tout pour amadouer le directeur de l’antenne pour qu’il diffuse « Fous Ta Cagoule » de Fatal Bazooka, pas le genre de la maison de faire de la manipulation. Benoit : J’y crois pas, tu nous fais un compliment pour qu’on passe ta musique… Bon, tu vas me dire que Fatal Bazooka, ça change de Abba et de la Compagnie Créole… mais « Fous ta cagoule », comment dire, ça n’est pas vraiment dans notre ligne éditoriale… DPL : Je sais Benoit, je sais… J’aurai pu te proposer « Fous ton masque, fous ton masque, mais c’est vachement moins cool que ce putain de slogan fous ta cagoule ». Enfin tout ça pour dire que ces deux mois passent assez vite, surtout quand on teste de nouvelles occupations ! Benoit : Ça sent les cascades à domicile… alors je m’installe bien dans mon siège, et je me tiens prêt pour écouter tout ça. Dis-nous tout ce que tu as testé ! DPL : En préambule, il faut préciser à notre auditoire que je suis très intéressé par la sociologie, par le comportement des masses, avec notamment les phénomènes de mode qui sont impulsés par l’innovation de certains influenceurs 2.0, et des incidences qui en découlent sur les interactions sociales. Benoit : Wahou, alors là, c’est du haut niveau ! DPL : Non, mais rassure-toi Benoit, en fait, j’ai juste glandé devant des tutos sur internet, rien de vraiment folichon, je voulais juste me la raconter un peu. Et l’une des premières choses qui a cartonné sur les réseaux sociaux, c’est le pain. Attention, je parle pas de la baguette de mon cher boulanger. Non, avec le confinement, tout le monde s’est mis à faire du pain. Donc moi, en tant que sociologue, ne rigole pas Benoit, j’ai essayé de faire du pain. Benoit : Et alors, qu’est-ce que ça a donné ? DPL : Eh bien… je tiens à préciser à nos auditeurs et auditrices que lorsqu’on regarde un tutos sur internet, il faut bien choisir. Car ça conditionne tout le reste ! Moi, pour le pain, j’ai voulu voir si on avait des boulangers de la région qui faisaient des vidéos. J’ai donc tapé dans ma barre de recherche boulanger + faire du pain + beaujolais. Je suis tombé sur un couple qui tient une boulangerie à St Igny de Vers. Benoit : St Igny de Vers ? Ah oui, c’est dans le Haut Beaujolais ! DPL : Je savais même pas qu’ils avaient internet là-bas. Mais passons, j’ai suivi leur recette sur internet. Ils ont filmé ça en live. Sans faire de montage. Et tu sais quoi ? Pendant que ça cuisait au four, ils auraient pu faire un montage pour qu’on voit ensuite que le résultat, sans attendre. Non, ce qu’ils ont fait, ils se sont filmés pendant que ça cuisait en train de boire… du Beaujolais. Alors perso, n’ayant jamais fait de pain de ma vie, je me suis dit que ça faisait peut-être partie de la recette. Donc je me suis sorti une bouteille de Beaujolais pour faire comme eux… Benoit : Dois-je te rappeler que l’alcool, c’est avec modération ? DPL : Tu aurais du me le rappeler avant ce tutos, car quand j’ai eu fini la bouteille, je ne savais même plus pourquoi je regardais internet, donc j’ai éteint mon ordi, en oubliant que le four faisait cuir mon pain. Bref, ce n’était plus du pain que j’avais, mais des biscottes… Après cet échec, je me suis dit : « dpl, si tu regardes que des tutos de cuisine, tu vas vite prendre dix kilos, donc petit conseil, regarde le sport à la mode ». Et le sport à la mode, pendant le confinement, outre le jogging dehors pour ceux qui n’ont jamais couru de leur vie, c’est la zumba. Et la zumba, comment dire, c’est folklorique. Et là aussi, faut bien choisir ses prof sur internet ! Benoit : Est-ce que tu as réussi à trouver des initiateurs à la zumba qui seraient du Beaujolais ? DPL : A ma grande surprise, oui ! Grâce à la magie du web, j’ai trouvé un couple de retraités, habitant à Gleizé, qui proposait une initiation de zumba. Ça m’allait très bien, puisque je n’en avais jamais fait, alors des retraités qui font des initiations, ça devrait être jouable pour moi. Ce qu’il faut savoir, quand on fait de la zumba, c’est qu’il faut absolument porter des collants fluo. Rien que pour ça, tu te dis que le confinement, c’est pas plus mal. Je me voyais mal faire de la zumba en salle de sport avec ce petit collant rose qui me galbait les fesses. Benoit : Moi, par contre, j’aurais adoré voir ça ! Quel a été le résultat de cette initiation ? DPL : Ça a été un grand moment du sport. En fait, dans ce couple de retraités, c’était l’épouse qui maîtrisait, et qui montrait à son mari. Donc Dan montrait à Raymond les mouvements. Sauf que Raymond était complètement désynchronisé, faisait les mouvements en décalage, et moi, ça m’a perturbé. Surtout qu’à chaque pause, le Raymond, il se prenait un canon, donc moi, j’ai fait pareil… Benoit : Toujours pas de modération dans ta consommation, je ne te félicite pas… DPL : Ça m’a beaucoup fatigué en tout cas, donc après la zumba, je me suis dit : « dpl, il est temps de souffler un peu, de te relaxer ». Et là, séance de yoga obligatoire, puisque c’est un truc qu’on peut faire de chez soi, suffit juste d’avoir un tapis. Bon, je n’avais que mon tapis de douche, mais ça reste un tapis, et comme je venais de transpirer avec la zumba, ça allait éponger, donc je faisais une pierre deux coups. Benoit : Mon dieu… j’espère que tu ne te mettras jamais à faire des tutos sur internet… Tu avais trouvé un bon tutos pour ton initiation yoga ? DPL : Oui, oui, une vidéo très zen, avec de la musique douce, très relaxante, avec une voix très apaisante, non, franchement, c’était top. Benoit : Et tu as fait quelles postures ? DPL : Alors, en fait, comment dire… au début, il fallait s’allonger sur le dos, les mains bien à plat sur le sol, il fallait fermer les yeux et… bon, j’avoue, après les deux bouteilles de vin enquillées avec la vidéo sur le pain et sur la zumba, là avec la musique super zen, j’ai sombré en douze secondes, j’ai fait une super sieste… Benoit : Je résume donc tes découvertes d’occupation pendant le confinement : tu as fait du pain qui a cramé, parce que tu prenais l’apéro, tu as bu une bouteille de vin pendant de ton cours de zumba, et tu t’es endormi pendant ta séance de yoga. Ai-je bien résumé ? DPL : Pour faire très court, oui… la prochaine fois, je te raconterai mon apprentissage d’une langue étrangère. Bon, c’était le québécois. En écoutant du Céline Dion. Mais ça, c’est à cause du vin, ça me fait toujours chanter du Céline Dion ! CONCLUSION BENOIT Benoit :
(intro) C’est le moment de retrouver David Petit-Laurent, alias DPL, de Recto-Verso, l’émission qui retourne la Calade. La dernière fois qu’on a échangé ensemble, DPL m’avait lancé quelques défis, les fameux « cap pas cap » de Recto Verso, et heureusement pour moi, la fin de l’émission avait retenti, je n’avais donc pas pu aller jusqu’au bout des défis. Salut DPL, je suis ravi de te retrouver à l’antenne de Radio Calade ! DPL : Hello Benoit, et bien le bonjour à toute la Calade ! C’est vrai que la semaine dernière, tu as été sauvé par le gong, par le top horaire de 14h. Je t’avais prévu plein de cap / pas cap, mais j’ai bien compris que tu avais peur ! Benoit : Pas du tout ! Ce sont juste les aléas du direct, car cette émission spéciale Confinement est réalisée en direct. Et parfois, la gestion du timing est un peu serrée, et si certaines séquences débordent un peu, d’autres doivent être raccourcies, car on ne peut pas malheureusement dépasser l’horaire prévu. DPL : Le respect de l’horaire a bon dos… Enfin, si tu crois que je vais passer à autre chose aussi facilement, c’est mal me connaître. Mon compère de Recto Verso, Eddy BERNARD, pourra te le confirmer, je ne suis pas du genre à lâcher quelque chose qui me tient à cœur. Pour preuve, ça fait trois ans que je le tanne pour qu’on fasse une émission spéciale sur ABBA. Benoit : Laisse-moi deviner : Eddy n’est toujours pas cap de faire une émission avec toutes les tubes d’ABBA ? DPL : Exactement, il est pas cap, soit disant que ce n’est pas de la vraie musique, sous prétexte qu’à la fin du concert, ils ne fracassent pas une guitare… Bon, en même temps, dans ABBA, ils ne jouent pas de la guitare, donc forcément, c’est plus difficile de casser une guitare à la fin du concert. Et d’ailleurs, dans la Compagnie Créole, ils jouent de la guitare, et de mémoire, à la fin de leurs concerts, ils n’explosent pas leurs guitares. Donc CQFD pour dire qu’il n’y a pas besoin de casser une guitare pour faire de la bonne musique… Benoit : Quelque chose me dit qu’Eddy te fera le CQFD inverse, en disant que justement, même la Compagnie Créole, ce n’est pas de la bonne musique… DPL : Quoi ? comment peut-on dire ça ? Excuse-moi Benoit, mais la Compagnie Créole, aux dernières nouvelles, ça fait rire les oiseaux, ça fait chanter les abeilles, ça chasse les nuages, ça fait briller le soleil, et ça fait même danser les écureuils. Dans cette période de confinement où la nature reprend ses droits, je peux t’assurer que notre bonne vieille Terre, en ce moment, elle chante la Compagnie Créole ! Avant le confinement, la Terre chantait du Serge Lama, elle chantait « je suis malade, complètement malade ». Mais grâce au confinement, la nature reprend ses droits, on voit des animaux se balader tranquille en centre-ville, on n’a jamais vu des eaux aussi claires partout dans le monde, l’air qu’on respire est presque pas pollué, non vraiment, cette crise du confinement est en fait une bénédiction pour Mère Nature, et donc ça mérite qu’on passe à l’antenne de la Compagnie Créole ! Benoit : Il me semble que Matthieu t’a déjà passé une de leurs chansons, donc n’abusons pas. DPL : Tu es en train de dire que pour un cap pas cap de passer une chanson de la Compagnie Créole, tu n’es pas cap ? Benoit : C’est surtout que je dois respecter une ligne éditoriale, il ne faut pas croire que sous prétexte on est animateur radio, on peut passer que la musique qu’on aime… DPL : Je prends note que tu n’es pas cap… pas grave… Mais sinon, afin d’apporter un peu de soleil d’Outre-Mer à nos auditeurs, cap ou pas cap de faire une interview à l’antenne de José Sébéloué, le chanteur de la Compagnie Créole ? Benoit : (je te laisse répondre) DPL : Bon, je vais te laisser tranquille avec la Compagnie Créole, du moins pour aujourd’hui. Est-ce que tu connais le film Good Morning England ? ça raconte l’histoire d’une radio pirate britannique qui s’est établie sur un bateau, dans les eaux internationales. Alors Benoit, je ne vais pas te demander d’aller dans les eaux internationales, n’allons pas si loin, restons dans le Val de Saône, serais-tu cap ou pas cap de monter une radio pirate, dans une péniche, sur la Saône, pour pouvoir passer toute la musique que tu aimes, celle qui vient de là, qui vient du blues ? Benoit : (je te laisse répondre) DPL : Mais revenons à cette émission spécial Confinement que tu animes, sache que cette émission a des fans, avec notamment mes parents qui écoutent toutes les émissions… Bon, surtout parce qu’ils redoutent que je dise plein de bêtises sur eux, et après ils ont honte quand ils croisent d’autres auditeurs… du coup, serais-tu cap ou pas cap de leur proposer quelques minutes à l’antenne pour qu’ils aient un droit de réponse par rapport à toutes mes interventions ? Benoit : (je te laisse répondre) DPL : Maintenant, on va se projeter dans le futur, et notamment dans le déconfinement qui, j’espère, n’arrivera pas trop tard, et si possible, un vendredi, pas un lundi, hein, déconnez pas, je suis pas motivé pour retourner un boulot un lundi… bref, comme je l’évoquais il y a quelque temps à l’antenne avec Matthieu, quand la crise sera passée et que tous les bars et endroits festifs de Villefranche seront rouverts, j’irai faire la Dancing Queen dans tous les bars de la Calade. Benoit, cap ou pas cap de m’accompagner jusqu’au bout de la nuit, tel un démon de minuit, dans cette future grande fiesta post confinement ??? Benoit : (je te laisse répondre) CONCLUSION BENOIT Matthieu :
(intro) C’est le moment de retrouver David Petit-Laurent, alias DPL, de Recto-Verso, l’émission qui retourne la Calade. A quelques heures du week-end, je pense qu’il doit être en forme, et avec plein d’idées en tête pour nous changer les idées. Salut DPL, comment ça va de ton côté ? DPL : Hello Matthieu, et bien le bonjour à toute la Calade ! C’est vrai que c’est bientôt le week-end, c’est important de préciser quel jour on est, car avec le confinement, on peut vite se perdre dans le calendrier. Comme on ne sort plus, ou presque, j’avoue que je m’habille tous les jours comme si on était dimanche… Matthieu : Je ne préfère pas savoir comment tu t’habilles, je ne veux pas visualiser ! DPL : Je te rassure, je porte un peu plus qu’un simple caleçon, je mets maintenant un jogging et un teeshirt… Matthieu : Maintenant ? ça veut dire qu’avant… tu ne portais qu’un caleçon ? DPL : Oui, c’est ça, car un soir, je suis sorti sur mon balcon, histoire de prendre l’air, et tout le quartier s’est mis à applaudir, ça m’a mis mal à l’aise, donc depuis, je m’habille un peu pour sortir sur mon balcon… Matthieu : Est-ce que, par hasard, tu étais sorti sur ton balcon à 20h ? DPL : Oui, c’est vrai ! Bravo ! Comment tu le sais ? Tu m’as vu ? Matthieu : Non, heureusement, je ne t’ai pas vu en caleçon, mais l’intuition me disait que tu avais dû sortir à cette heure-là, mais laisse tomber… DPL : Enfin, aujourd’hui, je ne vais pas faire une chronique sur mes caleçons, enfin, sauf si ça passionne la Calade, qu’en penses-tu ? Matthieu : Euh… je pense qu’on n’a pas besoin de lancer un sondage pour connaître le résultat de l’enquête… On va donc parler d’autre chose, qu’en penses-tu ? DPL : D’accord, on garde les histoires de caleçons pour une prochaine fois, surtout que j’ai quelques anecdotes « pas piquées des hannetons », pour reprendre l’expression de mon cher compère Eddy BERNARD. Alors aujourd’hui, j’ai pas envie de faire une chronique humoristique, j’ai envie d’être sérieux. Parce que le sujet est grave, que l’enjeu est important, parce qu’il en va de l’avenir de notre Nation ! Matthieu : A ce point-là ? Mais tu ne m’avais pas prévenu ! Dois-je mettre la Marseillaise en fond sonore ? DPL : Non, pas encore, en revanche, si tu pouvais me mettre la Compagnie Créole, ça serait sympa, merci. Autant en profiter pendant qu’Eddy n’est pas là ! Matthieu : Je ne garantis rien ! Je vais voir si on trouve le disque, et pendant ce temps-là, je te laisse nous faire part de ce sujet grave et important… DPL : Merci Matthieu. Chers Auditeurs, Chères Auditrices, aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de la future reprise de l’école, qui est évoquée au lundi 11 mai, pour certains établissements, pour certaines classes. Pour beaucoup de parents, cette date du 11 mai est attendue comme une libération ! Limite ça devrait être un jour férié pour les parents. Il paraît que les enfants, c’est que du bonheur… je serai curieux de savoir si tout le monde dit ça après deux mois de confinement. Est-ce qu’on a prévu de faire témoigner les parents à partir du 11 mai pendant que les enfants seront à l’école ? Comme ça, ils pourront se lâcher et dire la vérité ! Matthieu : Je vais voir ça avec la rédac’, on te tiendra au courant. DPL : Ça me fait penser, Matthieu, le 11 mai, du coup, tu ne seras plus à l’antenne ? Matthieu : Pourquoi ? Attends, je devine… tu vas pas remettre ça sur le tapis ? DPL : Et si ! Chers Auditeurs, Chers Auditrices, notre cher Matthieu est un tout jeune garçon tout juste sorti de l’adolescence, je crois qu’il vient tout juste de découvrir la conduite accompagnée… enfin, pas de bol pour lui, il a commencé la conduite accompagnée au début du confinement, ça va pas être facile de faire 3000 kilomètres dans une période où les déplacements sont interdits ! Matthieu : DPL, je te rappelle que je ne suis plus un enfant, je suis majeur ! D’ailleurs, j’ai déjà le permis de conduire. Et je travaille pour Radio Calade, je ne suis plus à l’école, ça fait longtemps ! DPL : J’y croirais presque… Je sais que tu n’es plus au collège, mais là, tu devais pas passer le bac de français cette année ? Tu vas faire comment en juin ? T’as bien lu tous les livres que tu devais lire ? Tu arrives à suivre tes cours sur les sites internet de l’éducation nationale ? Matthieu : Je ne vais pas répondre à toutes tes questions, puisque je le répète, je travaille pour Radio Calade. DPL : Bien tenté, mais non, je ne te crois pas, et la Calade ne doit pas te croire. D’ailleurs, là, je viens de recevoir un tweet de ta prof de français, qui dit que tu maitrises maintenant l’écriture de « ça va », tu ne l’écris plus S-A, mais bien C cédille – A. Hey, tu progresses ! Matthieu : Un tweet de ma prof de français ? mais c’est n’importe quoi ! Tu fais comme notre chroniqueur Florent Hénon, tu inventes des tweets pour faire des séquences humoristiques ? DPL : Et un nouveau tweet qui vient de tomber, un ! Cette fois-ci, c’est ton prof de gym qui se manifeste. Apparemment, tu as appris à faire les roulades il n’y a pas si longtemps que ça. Merci Mr le prof de gym pour cette info croustillante ! Avis à tous nos auditeurs et toutes nos auditrices, si vous êtes dans la même classe que Matthieu, envoyez-nous un tweet ! Matthieu : Et dire que tu devais nous faire une chronique sérieuse, sur un sujet grave, et important. J’ai failli te croire ! DPL : Tu remarqueras, quand-même, que je n’ai pas parlé d’alcool. Parce que j’aurais pu te faire toute une chronique sur l’alcool pendant le confinement. En effet, boire ou conduire, il faut choisir, et comme là, on ne conduit plus parce qu’on reste à la maison, je te laisse deviner comment je peux finir tous les soirs ! Matthieu : Je devine complètement, et d’ailleurs, je viens de recevoir un tweet de ta maman, DPL, oui, ta maman, qui nous dit que l’alcool est dangereux pour la santé, qu’il faut le consommer avec modération, surtout toi, mon petit poussin des ondes radiophoniques. Je cite, je n’invite pas, c’est un tweet de la maman de DPL ! DPL : C’est un coup bas, Matthieu, c’est un coup bas, on n’avait dit pas les cheveux, pas les mamans… Matthieu : Autre chose à rajouter sur l’école ? DPL : Je crois que c’est l’heure de passer une autre chanson, non ? de la compagnie créole ? CONCLUSION MATTHIEU Eddy :
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April 2024
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